Le logement : Les rendez-vous d'emménagement peuvent avoir lieu
En amont du grand week-end de déménagement fin mars, les discussions entre les politiques et les professionnels de l'immobilier ont été vives pour savoir si les remises d'appartements pouvaient avoir lieu comme prévu malgré la pandémie de Corona. Il n'y a pas d'interdiction de déménager, mais certains comportements doivent être respectés.
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Mardi, Martin Tschirren, directeur de l'Office fédéral du logement (OFL), a déclaré à la presse qu'il ne fallait déménager que lorsque cela était nécessaire et que toutes les parties concernées étaient d'accord. Il ne s'agit pas d'une interdiction de déménager, seul le Conseil fédéral peut de toute façon l'ordonner.
Les associations de bailleurs critiquent cette attitude. En se contentant d'une simple recommandation, le gouvernement se désengage de sa responsabilité et laisse tomber les bailleurs et les locataires, selon Casafair. Il y a un risque de réaction en chaîne, car on ne peut déménager que si le nouveau logement est vide. En outre, cela signifie que les locataires et les bailleurs doivent se mettre d'accord de leur propre chef, tant en ce qui concerne la date de déménagement que les loyers.
La SVIT estime que le respect des contrats de location - notamment la restitution et la remise de la chose louée à la date convenue - est essentiel au bon fonctionnement du marché du logement. C'est pourquoi elle estime que les déménagements prévus et préparés dans le sens des informations de l'OFL sont "nécessaires".
L'Association suisse des propriétaires fonciers (APF) et le SVIT Suisse ont élaboré des règles de comportement et des mesures de sécurité afin que les bailleurs et les locataires puissent maintenir la date de déménagement convenue, tout en réduisant au maximum le risque d'infection par le coronavirus. Les recommandations sont disponibles sur le site HEV et du SVIT peut être consulté. (ah)